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Pathophysiologie du segment antérieur de l'oeil

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Chefs d'équipe: Annabelle Reaux-Le Goazigo

  • Chemokines Slide 1

Introduction

Notre équipe s’intéresse à la physiopathologie des maladies du segment antérieur de l’œil, en particulier le glaucome, ainsi que l’oeil sec et les douleurs oculaires. Nous étudions plus particulièrement le rôle des chimiokines qui pourraient être impliquées dans le mécanisme de ces maladies et constituer des biomarqueurs ou de nouvelles cibles thérapeutiques.

Présentation

Notre équipe développe des études sur les maladies du segment antérieur en particulier le glaucome, deuxième cause de cécité dans le monde, et les pathologies de la surface oculaire avec une attention particulière pour les mécanismes liés à la sécheresse oculaire et à la douleur chronique.

Le glaucome
Nos travaux les plus récents sur la pathologie glaucomateuse, en collaboration avec les plateformes de phénotypage, d’imagerie et de cytométrie de l’Institut de la Vision, ont porté sur de nouvelles thérapies cellulaires basées sur l’injection de cellules souches mésenchymateuses pour réduire la pression intraoculaire et protéger les cellules ganglionnaires, dont les axones constituent le nerf optique, d’une dégénérescence irréversible. En outre par des approches biochimiques,  immunocytologiques ou de biologie moléculaire, nous tentons de déchiffrer les mécanismes inflammatoires et neurodégénératifs qui interviennent au cours du glaucome dans la rétine mais également le long des voies visuelles. Nous étudions particulièrement l’activation microgliale, l’apoptose neuronale, le stress oxydant, l’expression de chimiokines,ainsi que les interactions entre le système nerveux et le système  immunitaire. En parallèle, l’équipe étudie les voies de signalisation intracellulaire ainsi que les mécanismes biologiques qui permettent aux cellules souches mésenchymateuses de protéger les cellules trabéculaires  et les cellules ganglionnaires de la rétine.

L’œil sec
Pour mieux comprendre les mécanismes moléculaires qui interviennent dans la physiopathologie de la sécheresse oculaire, nous avons développé plusieurs modèles in vivo et in vitro. Nous avons mis en évidence le rôle central des cellules épithéliales au cours des processus inflammatoires de la surface oculaire, en interagissant avec les nerfs cornéens et les cellules immunitaires. Nous avons ainsi validé l’expression conjonctivale de HLA-DR comme biomarqueur d’inflammation au cours des sécheresses sévères, en particulier auto-immunes. Ce marqueur est positivement corrélé aux signes cliniques de sécheresse oculaire, et il est utilisable pour évaluer les effets thérapeutiques de nouvelles stratégies  immunomodulatrices.  Ce biomarqueur a été validé dans plusieurs études multicentriques internationales réalisées par notre équipe de recherche, ainsi que par l’équipe du Centre d’Investigation Clinique du Centre Hospitalier National d’Ophtalmologie des Quinze-Vingts. Grâce à son étroite collaboration avec le Centre d’Investigation Clinique sur les pathologies de la surface oculaire, notre équipe renforce sa stratégie de recherche translationnelle sur les biomarqueurs, en utilisant de nouvelles techniques, avec un screening systématique utilisant des techniques génomiques pour mieux explorer les nombreuses pathologies de la surface oculaire.

La douleur oculaire
Notre équipe a initié il y a deux ans un programme de recherche original dans un domaine extrêmement peu étudié de l’ophtalmologie : la douleur. Celle-ci est souvent due à une pathologie chronique comme la sécheresse oculaire, mais elle peut exister de manière autonome et résister aux thérapeutiques habituelles. Il n’existe pas à ce jour de traitement  spécifique de la douleur. Nous  analysons en particulier le rôle de certaines chimiokines dans la douleur ainsi que la perte d’efficacité des endorphines locales. Nous avons caractérisé des marqueurs associés à la douleur au niveau des terminaisons nerveuses cornéennes mais également le long de la voie du nerf trijumeau, jusqu’à sa projection dans le système nerveux central. Nous travaillons en relation étroite avec le Centre d’Investigation Clinique qui reçoit des patients en souffrance chronique et présentant des sécheresses graves, et tentons d’identifier chez ces patients de nouveaux mécanismes ainsi que des marqueurs permettant de comprendre les relations entre les cellules inflammatoires et les nerfs cornéens. Nous nous intéressons également aux relations entre les chimiokines et les récepteurs opioïdes, qui deviennent inefficaces lors des douleurs chroniques.


Domaines de recherche

  • Neuroinflammation et neurodégénérescence au cours du glaucome.
  • Etude du rôle des cellules épithéliales conjonctivales et cornéennes au cours de l’inflammation liée à la sécheresse oculaire.
  • Etude du rôle des chimiokines au cours de la douleur et des interactions avec les endorphines et les récepteurs opioïdes.

 


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