DONATE MAINS

NL 21 A RLGAllant du simple inconfort à une douleur intense, voire insupportable, la douleur liée à la sécheresse oculaire est un des premiers motifs de consultation en ophtalmologie

Annabelle Réaux-Le Goazigo, neurobiologiste chargée de recherche Inserm à l’Institut de la Vision et membre de cette unité, nous explique les enjeux de ses recherches sur le sujet.

Présentez-nous votre unité de recherche

À l'Institut de la Vision nous sommes la seule équipe en France et une des rares dans le monde à développer une recherche fondamentale et une recherche clinique portant sur les douleurs oculaires. Cette recherche s'est accélérée ces dernières années notamment grâce à une étroite collaboration entre les chercheurs qui travaillent à l'Institut de la Vision et nos collègues cliniciens qui travaillent à l'Hôpital des Quinze-Vingts, directement au contact des patients douloureux.

Quels sont vos axes de recherche ?

Nous avons développé des outils très performants qui nous permettent tout d'abord d'identifier les voies impliquées dans la douleur oculaire. C'est-à-dire les voies, les trajets anatomiques, de la cornée jusqu'au système nerveux central : le cerveau.

Dans un deuxième temps, nous évaluons comment des dysfonctionnements, dans ces voies de la douleur conduisent à des douleurs chroniques chez le patient.

Enfin, nous avons un axe dédié à l'inflammation, c'est-à-dire le système immunitaire et comment ce système immunitaire est capable de moduler ces voies de la douleur et d'induire une transition d'une douleur aigüe à une douleur chronique.

Quels espoirs pour l’avenir ?

Durant ces dernières années, tous les efforts que nous avons mis dans notre recherche tant fondamentale que clinique nous ont permis d'identifier des cibles thérapeutiques, ce qui va nous permettre, je l'espère, de pouvoir développer de nouveaux traitements, plus efficaces, plus adaptés pour les patients douloureux.


Vous pouvez consulter ici le newsletter complet.