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DMLA

Trouver un jour un traitement de la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) passe par la compréhension de ses mécanismes d’inflammation

La recherche de traitement pour la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) représente un enjeu majeur en ophtalmologie aujourd’hui. A l’Institut de la Vision, l’équipe de chercheurs de Florian Sennlaub travaille depuis plusieurs années sur l’inflammation, la dégénérescence et le remodelage vasculaire dans les pathologies rétiniennes. Ils rapportent l’actualité de leurs travaux sur la DMLA dans un article paru dans une revue publiée en langue française : médecine/sciences*.

Dans cet article, les chercheurs présentent les mécanismes inflammatoires de la DMLA et s’intéressent aux facteurs de risques génétiques et à leurs impacts sur l’inflammation. Une meilleure compréhension de ces mécanismes pourrait permettre de développer des pistes innovantes pour la prévention et une issue thérapeutique de la maladie. En effet, il n’existe à ce jour aucun traitement pour soigner les formes dites « atrophiques » ou « sèches » qui représentent 85% des cas. Les efforts des chercheurs se concentrent donc sur la recherche de nouvelles stratégies thérapeutiques.

La DMLA correspond à une dégradation d’une partie de la rétine (la macula) due à une accumulation sous la rétine de cellules résidentes et inflammatoires (macrophages). Cela peut mener à la perte de la vision centrale. Cette pathologie d’origine multifactorielle survient chez le sujet âgé. Elle est hautement héréditaire et aggravée par des facteurs de risques génétiques et environnementaux comme la toxicité de la lumière, le tabac ou la dysbiose intestinale (modification du microbiote). La DMLA affecte plus de 150 millions de personnes dans le monde.

*Sur les origines inflammatoires de la DMLA ; Christophe Roubeix, José-Alain Sahel, Xavier Guillonneau, Cécile Delarasse, Florian Sennlaub ©2020 médecine/sciences – Inserm ; 36 : 886-92